L'ORIENTALISME & L'AFRICANISME DANS L'ART BELGE 19e & 20e SIECLES par LYNNE THORNTON

ARTHUR DUPAGNE
LIEGE, 13-12-1895 – ?, 1961
Sculpteur. Travaille d’abord en l’atelier de ferronnerie de son père et se perfectionne professionnellement
dans une école technique. Suit en même temps les cours du soir de l’académie des beaux-arts de Liège
sous l’autorité de Georges Petit et d’Oscar Berchmans. Par en 1927 pour le Congo belge au service de la
société internationale forestière et minière du Congo à Tshikapa en terre Tshokwé. Ils se met durant ses
nombreuses heures de loisir à étudier avec passion l’indigène de brousse, tellement naturel dans sa souple
nudité. Parti d’une conception purement académique du corps humain, va se laisser entraîner vers une
plastique toutes de vérité, de puissance, de rigueur et en même temps toutes de sensibilité et d’harmonie.
Après un terme de huit années, rentre et expose ses oeuvres avec succès. Abandonne son métier et se
consacre entièrement à son art. Plus tard, retourne à plusieurs reprises au Congo à titre privé, en tant
qu’artiste passionnément épris de la terre d’Afrique. Il fera en particulier le monument commémoratif du
50e anniversaire des chemins de fer du Bas Congo à Léopold-ville, ainsi que la statue de Stanley. En
1937, travail à la décoration du pavillon colonial belge à l’Exposition internationale de Paris. En 1939, à
l’exposition internationale de Liège, évoque le génie civil en une monumentale composition. Durant la
guerre, compose de nombreuses médailles à côté de multiples bustes de personnalités belges. Chevalier
de l’ordre de la couronne en 1940. Multiples distinctions officielles tant belge qu’étrangère.